Pour son troisième et dernier jour, le Festival des Chouettes jouait samedi son va-tout en proposant un après-midi qui
s'adressait à l'ensemble des générations. En particulier au jeune public avec le spectacle « Je crois que je tiens le bambou ! », les marionnettes d'Adam et Eve, une initiation à la
voltige avec les poneys du club de Laizé, un pas de deux équestre, du maquillage pour les enfants avec « La palette de Zaza », des massages...
Une soixantaine de personnes, jeunes et adultes, ont participé à ces animations sous un ciel menaçant, lesquelles se
sont terminées en début de soirée sur les rythmes africains du Trio Wayimamou qui assurait le second apéro-concert en compagnie de ses stagiaires. Jusque-là le festival était passé entre
les gouttes, mais vers 21 heures, alors que le premier groupe s'appétait à monter en scène sous le chapiteau, une pluie diluvienne, assortie d'un vent violent et des éclairs pour corser
le tout, s'est abattue pendant une vingtaine de minutes sur le relais de Chouettes, transformant les terrains attenants en marécages. Quelques bottes de foin répandues sur le passage du
public par l'équipe de dévoués bénévoles qui décidément veillaient à tout, ont permis aux spectateurs de se tirer d'affaire sans trop se mouiller les pieds.
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Comme les soirées précédentes, la programmation des deux concerts de ce samedi était concoctée aux petits oignons par la
direction artistique du festival. Tout d'abord c'était le groupe Kapalest, les
musiques tsiganes et balkaniques, interprétées par quatre musiciens virtuoses : Alain Poisat (violon), Jacky Lignon (accordéon), Benoît Keller (contrebasse) et Christian Millavois
(percussions). Avec la grande générosité qui le caractérise ce groupe a chauffé le public à blanc en l'emportant dans la romance hongroise, les rythmes bulgares et roumains. Une
générosité qui est allée jusqu'à bisser plusieurs morceaux du programme à la suite des rappels de spectateurs enthousiastes.
Après cette excellente prestation, c'était au tour d'Electric Bazar et Cie d'assurer la fin des concerts de la soirée
qui marquait aussi le terme du festival. Ce groupe qui sillonne depuis dix ans les festivals
de toute l'Europe, a interprété avec une sonorité et une identité particulière, un répertoire teinté de blues, de rock, de punk et de musiques du monde.
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Bien qu'il soit encore un peu tôt pour tirer un bilan de cette 8e édition du festival des chouettes, dimanche matin
Françoise Pierret et son équipe alignaient les chiffres, on peut dire qu'un millier de spectateurs sera passé sur ce festival pendant les trois jours. C'est un peu l'histoire du verre
d'eau à moitié vide ou à moitié plein.
À la question de savoir si le public a répondu présent ou non, cette dernière répond en souriant avec un brin de
résignation : « c'est çà les Chouettes !», en espérant dans le futur avoir un peu plus de reconnaissance auprès des collectivités territoriales pour les subventions.
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