La deuxième soirée de vendredi au Festival des Chouettes a rassemblé un peu moins de trois cents personnes. Décevant pour
l'équipe d'organisation, d'autant que dans ce public à peine deux cents avaient payé leur place aux trois concerts au programme sous le chapiteau. Programme qui était pourtant éclectique et
excellent avec tout d'abord l'apéro-concert animé vers 19 heures donné par le Trio Wayimamou, ses danses et percussions africaines, qui ont chauffé l'ambiance de la cour du relais de
chouettes en présence d'une centaine de spectateurs. À la tombée de la nuit, sous le chapiteau tout proche, c'est
The Greedy's Crackpots, un quatuor récemment formé de Françoise Pierret (guitare-chant), la directrice du festival toujours omniprésente car on l'avait vue la veille dans le spectacle
équestre, Régis Cognard (batterie), Vincent Pardon (basse) et Clément Vallery (guitare). Lesquels lors de
ce premier concert (historique pour eux) ont interprété avec talent un série de leurs compositions. Les deux changements de plateaux de la soirée, malheureusement perturbés par des
problèmes techniques, étaient assurés par un habitué du lieu : Dr Unk, le guitariste leader des Thristy
Selenits,
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groupe qu'on déjà avait vu par le passé au Festival des Chouettes, qui annonçait bien les groupes suivants. Le premier
était G.Ook, un quatuor instrumental de la région de Bourg-en-Bresse, et un magma musical bouillonnant qui a donné au chapiteau une ambiance extraterrestre. Après quoi c'était un autre
intermède assuré par Dr Unk et la mise à feu d'une trentaine de petites montgolfières en papier multicolore qui se sont élevées dans le ciel du relais des chouettes à la poursuite des étoiles. Pas de temps morts dans ce
festival car on embrayait aussitôt sur le dernier concert, vers 1 heure du matin, avec Watoro qui montait en scène et son chanteur longiligne : Sami M'Toro, qui n'a pas son pareil pour
créer une ambiance jamaïquaine en chantant un reggae digne de Bob Marley. Originaire de l'île Mayotte, cet auteur,
compositeur, interprète, et ses quatre musiciens d'élite, ont transporté leur public, hélas peu nombreux, dans un superbe voyage à travers les musiques d'Océanie. Ainsi s'achevait en
apothéose cette deuxième soirée qui laissait cependant un goût amer du côté de l'organisation en raison du manque de public.
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