La première soirée de la 9e édition du festival des chouettes a réuni plus de deux cents personnes sur la carrière du
relais des chouettes à Arbigny. Un public familial qui n'a pas raté une miette du spectacle équestre donné par Françoise Pierret, Jean Crétin et Marion Dutertre en dressage et voltige.
Des prestations d'excellent niveau, animées
musicalement, au rythme des chevaux, par Pierre Philibert (tuba) et Eric Bijon (accordéon). Suivait le concert du P'tit Crucq, un groupe alliant à merveille chanson française et humour.
C'était une première mise en bouche.
Le lendemain, les amateurs de musique du monde ne devaient pas
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non plus être car la deuxième soirée proposait un programme riche et
varié. Tout commençait par l'apéro-concert, animé par
l'excellente formation Zubrass Parade. Ce sympathique orchestre de jeunes musiciens tournusiens a su communiquer sa passion musicale à une centaine d'auditeurs présents en jouant un
savoureux mélange de musiques de jazz New Orléans, de rock, d'airs latino et de musiques populaires d'Europe centrale. Un trio. Tout, ensuite est allé crescendo. Sous le chapiteau dressé à
quelques pas, le musicien du cru : Alces Alces (il habite Arbigny) et sa guitare acoutisque créait une ambiance insolite dans l'interprétation de morceaux qui allaient de Nick Drake à Sonic
Youth… Puis Françoise Pierret et son groupe : The Greedy's Crackpot, ont fait monter le rythme de quelques degrés .
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supplémentaires avec beaucoup de punch et de charisme scénique, pour ensuite passer la main à Hot Club Afrobeat Orchestra. Ce
collectif formé de musiciens du Hot club de Lyon, a proposé une série de compositions originales, mêlant pulsations africaines, sonorité jazz et funk. Un pur régal. Cliquer sur chaque image pour l'agrandir.
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La troisième et dernière soirée marquait le terme définitif du festival des chouettes. Les organisateurs ont en effet
décidé d'arrêter. Mais cette conclusion définitive sonnait l'apothéose des trois jours avec, comme d'habitude en fin d'après-midi, le clin d'oeil aux arts plastiques donné par des
initiations de Laurence Malval, une artiste de Cuisery. Puis la montée en puissance vers l'excellence commençait avec le même Zubrass Parade à l'apéro concert et, vers 21 heures, sous le
chapiteau alors que la pluie commençait à tomber, c'était la belle prestation d'un trio chalonnais : Bazarphonik. Elle était suivie de Manège à trois Denis Badault, en coproduction de Jazz
en herbe, dont le stage réunit actuellement une quarantaine de jeunes. Ils étaient tous présents à cette soirée. Le trio dont les compositions originales sont assurées par Elodie Pasquier,
fille de Daniel Pasquier, l'un des co-fondateurs de Jazz en herbe, a révélé un univers plein de profondeurs et de créativité musicale qui ont laissé le public ébahi.
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Enfin, l'ambiance s'est envolée sur le fabuleux concert final donné par l'Impérial Kikiristan. Six musiciens déjantés
changeant de costumes et d'instruments avec une virtuosité sans égale. Ils jouent, comme des forcenés, des musiques du monde en particulier d'Europe centrale, et des saynètes désopilantes
dans une langue inconnue d'inspiration d'Europe centrale et en anglais basique pour se faire comprendre d'un public complètement désorienté. Ce spectacle complètement fou s'est terminé sous
les ovations du public qui associa dans ses applaudissements l'équipe d'organisation montée sur scène. Ce final parachevait neuf éditions d'un petit festival qui restera sans doute
longtemps gravé dans la mémoire des spectateurs présents à cette ultime soirée.
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